JE ME SOUVIENS D’UN TEMPS…

 

Inutile de remonter vingt ans en arrière pour se souvenir de la belle époque du camping de Veigné. En ce temps-là, des cannes à pêche en batteries étaient alignées sur le bord de l’Indre, des vacanciers traversaient le pont en famille pour visiter le village et ses monuments et faire leurs emplettes dans les commerces locaux, des randonneurs et autres cyclotouristes faisaient étape sur leur route des chemins de Saint Jacques. Qu’est donc devenu ce temps béni ?... La vision actuelle de notre camping est bien triste.
C’est vrai que depuis, l’équipe municipale en place a choisi, contre notre avis, de confier la gestion de notre camping municipal à une société soi-disant spécialisée dans le domaine : RECREA. Et depuis d’année en année, le camping de Veigné sombre de plus en plus. Pourtant, en France, le nombre de nuitées a augmenté de 7,5% entre 2010 et 2016. L’hôtellerie de plein air est en plein essor. Le parc de camping-cars se développe.
Les touristes se fient de plus en plus aux sites spécialisés dans le recensement des campings et des aires de camping-cars pour choisir leurs étapes ou leurs destinations de vacances.
Il suffit d’en consulter un pour comprendre les raisons de ce désert vindinien :

« Tarifs exorbitants, sanitaires en panne, personnel mal aimable, borne pour les camping-cars défectueuse et maintenant inutilisable, Ne vaut vraiment pas ses trois étoiles, tout est à l’abandon... »

Quelle tristesse alors que Veigné a des atouts touristiques indiscutables avec sa rivière, sa piscine, ses activités culturelles et sportives, sa vie associative bouillonnante. D’ailleurs, le site de la commune vante « un patrimoine d’une belle richesse et d’un grand intérêt architectural ».
Qu’attend-on pour exploiter ces richesses ?
Nous avons rappelé au Maire et à l’adjointe concernée qui se plaignaient de la gestion et de l’incompétence de RECREA que c’étaient eux qui les avaient choisis et mis en place.
Aujourd’hui, la Délégation de Service Public arrive à son terme et vient donc le temps de choisir un nouveau prestataire. Nous avons appris que ce nouveau terme ne se fera pas en Délégation de Service Public mais en location simple. A notre demande, monsieur le Maire nous a avoué avoir « zappé » la date et que désormais, nous ne pouvons plus tenir les délai pour mettre en place une DSP.
Devant notre étonnement puisque la date de fin était connue depuis longtemps, il nous a simplement dit qu’il y avait d’autres priorités. (sic.)
D’autres priorités ? Ah oui, la fusion sans doute ! Pour un tel résultat, ça valait vraiment le peine !