DE LA DEMOCRATIE VOCALE A PLUS DE DEMOCRATIE DU TOUT.

  

Nous vous avions déjà alerté sur le point de vue de Monsieur le Maire sur l’exercice de la démocratie sur le territoire communal. Nous vous avions aussi, de manière plus ancienne, interpellé sur le fait que notre édile avait une nette propension à prendre la grosse tête et que Veigné devenait peu à peu l’EGOLAND le concernant.

 

Evidemment, de son point de vue, nous sommes des affabulateurs doublés de menteurs (oui, c’est la même chose mais nous avons précisé « de son point de vue »). 

Eh bien, Mesdames et Messieurs, nous vous convions, si vous ne l’avez pas reçu dans votre boite aux lettres, à aller derechef sur le site communal et de télécharger le dernier numéro des « Echos de la mairie » qui vient de nous délivrer le dernier message de notre Maire en matière de Démocratie. 

C’est ce que l’on appelle une perle, un bijou, un sommet dans le monde de l’ineptie : Jugez vous-mêmes. 

En réponse au mot de l’opposition et sans doute sous le coup de la colère « divine » que nous évoquions dans notre article précédent, monsieur le Maire écrit page 19 du journal : 

« Critiquer la majorité municipale depuis 2008, c’est ne pas assumer et contester le choix démocratique des Vindiniens et donc leur faire injure ! »

 Non Mesdames et Messieurs les Vindiniens, vous ne rêvez pas. A Veigné, c’est désormais clair, on ne peut plus critiquer la gestion communale ou quoi que ce soit émanant de l’équipe du maire sous peine d’injurier les habitants de la commune.

 

Donc, résumons ! Si nous avons bien compris, à l’évidence, quand ce maire critiquait de 2008 à 2014 tout ce que pouvait mettre en œuvre le Conseil Général de l’époque, il insultait de facto tous les habitants d’Indre et Loire. Et lorsqu’il critique ouvertement et publiquement les actes du gouvernement de la France et ceux du Président de la République, est-ce qu’il injurie en même temps tout le peuple Français ? De grâce, Monsieur le Maire, revenons à un peu de sérieux ! 

Nous en sommes tristes pour lui et cela nous ramène à un conseil que prodiguait Feu Coluche aux politiques et journalistes de son époque : 

« Moi,je dis que quand on n'a que ce genre de choses à dire, je crois qu’on peut fermer sa g….. »

Merci Coluche… mais comme pour les Restos, là aussi le conseil n’a été que rarement suivi.

 

Plus sérieusement, il faut veiller à ce que ce genre de formules apparemment creuses ne fasse pas école. Monsieur le Maire, la tentation populiste et vous le savez bien n’a jamais amené quoi que ce soit de bon dans une démocratie, fut-elle locale.